Книга Волшебная гора. Часть I, страница 117. Автор книги Томас Манн

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Cтраница 117

– Et ton mari au Daghestan te l'accorde, – ta liberte? [179]

– C'est la maladie qui me la rend. Me voila a cet endroit pour la troisieme fois. J'ai passe un an ici, cette fois. Possible que je revienne. Mais alors tu seras bien loin depuis longtemps. [180]

– Ты думаешь, Клавдия?

– Mon prenom aussi! Vraiment tu les prends bien au serieux les coutumes du carnaval! [181]

– A ты знаешь, насколько я болен?

– Oui – non – comme on sait ces choses ici. Tu as une petite tache humide la dedans et un peu de fievre, n'est-ce pas? [182]

– Trente-sept et huit ou neuf l'apres-midi [183] , – сказал Ганс Касторп. – A ты?

– Oh, mon cas, tu sais, c'est un peu plus complique… pas tout a fait simple. [184]

– Il y a quelque chose dans cette branche de lettres humaines dite la medecine, – сказал Ганс Касторп, – qu'on appelle bouchement tuberculeux des vases de lymphe. [185]

– Ah! Tu as moucharde, mon cher, on le voit bien. [186]

– Et toi… [187] Прости, пожалуйста. А теперь позволь мне задать тебе очень важный вопрос и притом по-немецки. Когда я полгода назад отправился после обеда на осмотр… полгода назад… А ты еще оглянулась и посмотрела на меня, помнишь?

– Quelle question! Il y a six mois! [188]

– Ты знала, куда я иду?

– Certes, c'etait tout a fait par hasard… [189]

– Ты узнала от Беренса?

– Toujours ce Behrens! [190]

– Oh, il a represente ta peau d'une facon tellement exacte… D'ailleurs, c'est un veuf aux joues ardentes et qui possede un service a cafe tres remarquable… Je crois bien qu'il connaisse ton corps non seulement comme medecin, mais aussi comme adepte d'une autre discipline de lettres humaines. [191]

– Tu as decidement raison de dire que tu parles en reve, mon ami. [192]

– Soit… Laisse-moi rever de nouveau apres m'avoir reveille si cruellement par cette cloche d'alarme de ton depart. Sept mois sous tes yeux… Et a present, ou en realite j'ai fait ta connaissance, tu me parles de depart! [193]

– Je te repete, que nous aurions pu causer plus tot. [194]

– A ты хотела бы этого?

– Moi? Tu ne m'echapperas pas, mon petit. Il s'agit de tes interets, a toi. Est-ce que tu etais trop timide pour t'approcher d'une femme a qui tu parles en reve maintenant, ou est-ce qu'il y avait quelqu'un qui t'en a empeche? [195]

– Je te l'ai dit. Je ne voulais pas te dire «vous». [196]

– Farceur. Reponds donc, – ce monsieur beau parleur, cet Italien-la qui a quitte la soiree, – qu'est-ce qu'il t'a lance tantot? [197]

– Je n'en ai entendu absolument rien. Je me soucie tres peu de ce monsieur, quand mes yeux te voient. Mais tu oublies… il n'aurait pas ete si facile du tout de taire ta connaissance dans le monde. Il y avait encore mon cousin avec qui j'etais lie et qui incline tres peu a s'amuser ici: Il ne pense a rien qu'a son retour dans les plaines, pour se faire soldat. [198]

– Pauvre diable. Il est, en effet, plus malade qu'il ne sait. Ton ami italien du reste ne va pas trop bien non plus. [199]

– Il le dit lui-meme. Mais mon cousin… Est-ce vrai? Tu m'effraies. [200]

– Fort possible qu'il aille mourir, s'il essaye d'etre soldat dans les plaines. [201]

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