Que notre héros à projets
Ait vu dans sa lâche indolence
A la honte du nom français
Le Hongrois piller la Provence.
4. Bibliothèque nationale de France, ms. fr. 12719, p. 83.
Que notre moulin à projets
Ait vu dans sa molle indolence
A la honte du nom français
Les Hongrois quitter la Provence.
5. Bibliothèque historique de la ville de Paris, ms. 648, p. 393.
Que notre héros à projets
Ait vu dans sa lâche indolence
A la honte du nom français
Les Hongrois piller la Provence.
6. Bibliothèque historique de la ville de Paris, ms. 649, p. 70.
Que notre moulin à projets
Ait vu dans sa molle indolence
A la honte du nom français
Les Hongrois quitter la Provence.
7. Bibliothèque historique de la ville de Paris, ms. 580, p. 248.
Que notre héros à projets
Ait vu dans sa lâche indolence
A la honte du nom français
Les Hongrois piller la Provence.
Поэзия и падение Морепа
Происшествие с Помпадур и белыми гиацинтами, которое, по мнению многих современников, спровоцировало падение Морепа, подробно описано в «Journal et mémoires du marquis d’Argenson», ed. E. – J. – B. Rathery (Париж, 1862), V, 456, где песня выглядит так:
Par vos façons nobles et franches,
Iris, vous enchantez nos coeurs;
Sur nos pas vous semez des fleurs,
Mais ce sont des fleurs blanches.
(Символическое значение fleurs blanches описано в главе 5.)
Такое же мнение можно видеть в «Vie privée de Louis XV, ou Principaux événements, particularités et anecdotes de son règne» (Париж, 1781), II, 303, где утверждается, что следующая версия песни была на записке, подсунутой под салфетку Помпадур за обедом:
La marquise a bien des appas;
Ses traits sont vifs, ses grâces franches,
El les fleur naissent sous ses pas:
Mais, hélas! Ce sont des fleurs blanches.
Более полное описание происшествия в другой версии песни фигурирует в chansonier из Парижской исторической библиотеки, ms. 649, pp. 121 и 126.
Anecdotes sur la disgrâces de M. le comte de Maurepas
Le roi dit un jour à M. de Maurepas qu’il se débitait bien des mauvais vers dans Paris. Ce ministre fit réponse que M. Berryer faisait bien la police, mais que M. d’Argenson père du ministre de la guerre n’avait jamais pu empêcher de débiter tous les mauvais écrits qui se faisaient contre Louis XIV; que ceux qui paraissaient aujourd’hui n’étaient que depuis le retour de M. le duc de Richelieu de Gênes, ce qui arrêta un peu S.M., laquelle témoigna beucoup de froid à ce duc, lequel prit le moment où le roi était seul et supplia S.M. de lui en dire le motif. Le roi lui déclara ce que M. de Maurepas lui avait dit, ce qui piqua M. le duc de Richelieu, qui dit au roi qu’il découvrirait l’auteur. Ce duc pria un faux frère d’aller souper chez Mme le duchesse d’Aiguillon, où le ministre allait tous les jours. Etant entre le poire et le fromage, on chanta et débita les vers libres et satiriques à l’ordinaire, et le faux frère, ayant découvert tout, s’en fut trouver M. le duc de Richelieu pour lui rendre compte de ce qu’il avait entendu, ce que ce duc fut reporter au roi dans le moment…
Chanson
A l’occasion d’un bouquet de fleurs blanches que Mme la marquise de Pompadour présenta au roi aux petits château, qu’elle avait cueilli elle-même dans le jardin. On a prétendu que c’était ce bouquet avait causé la disgrâce de M. de Maurepas, attendu qu’il n’y avait dans ce jardin que M. le duc de Richelieu et lui qui eussent connaissance de ce fait, et que le jour même on trouva cette chanson sur une des chiminées des apartements, d’où l’on a infrère que c’était M. de Maurepas qui l’avait faite.
Sur l’air (не указано)
Vos manières nobles et franches,
Pompadour, vous enchaîne les coeurs;
Tous vos pas sont semés de fleurs,
Mais ce sont des fleurs blanches.
Другая версия этого стихотворения, которое снова упоминается как песня, есть в «nouvelles à la main», написанных в салоне мадам М. – А. Лежандр Дубле, Bibliothèque nationale de France, ms. fr. 13709, folio 42v.
Sur l’air Quand le péril est agréablePour vos façons nobles et franches,
Poisson, vous charmez tous les coeurs;
Sur vos pas vous semez les fleurs
Mais ce sont les fleurs blanches.
След Четырнадцати
Следующий рапорт, не подписанный, но, очевидно, составленный кем-то из полиции, подводит итог расследования. Он взят из бумаг по «делу Четырнадцати» из Библиотеки Арсенала, ms. 11690, folios 150–151:
Популярность мелодий
Одним из наиболее интересных и наименее понятых аспектов истории коммуникаций является сила музыки. Большинство людей в большинстве обществ разделяет определенный репертуар мелодий, который специфичен для их культуры и постоянно крутится в их головах. Каким бы ни было их происхождение – религиозным, коммерческим, художественным, патриотическим или (за неимением лучшего слова) «традиционным», – такие мелодии обладают огромным потенциалом для передачи информации. Они укореняются в коллективной памяти и служат крайне эффективным мнемоническим приемом, особенно в обществах с низким уровнем грамотности. Новые слова накладываются на старые мелодии, а авторы песен могут направлять свои сообщения в устную коммуникационную сеть. «Дело Четырнадцати» дает редкую возможность изучить этот процесс вблизи и ответить на связанный с ним вопрос: какие мелодии были известны обычному парижанину в середине XVIII века?
